Opus incertain (1981)
Musique
Opus incertain est une commande de Jean-Yves Bosseur pour l’ensemble Intervalles. Félix Rozen la décrit ainsi : « Composée pour six instruments, cette œuvre dure 9 minutes divisées en tanches de 15 secondes. Chaque planche constitue une séquence égale à 1 minute. En tête de l’album [une édition originale tirée à 47 exemplaires dont 8 exemplaires signés et numérotés] se trouve une sérigraphie qui est le résultat de la superposition des 9 séquences ou minutes. »
« Opus incertain marque le début d’une recherche délibérée à l’intersection de la musique et de la peinture »,
écrit Gérard Sourd dans les Nouvelles de l’Estampe.
« Le rapport entre les arts est essentiel pour Rozen car “peindre, c’est mettre en musique ses sentiments”. Inscrite dans la matière, sa musique n’est cependant pas figée car elle ne s’arrête pas au niveau de sa création individuelle. [Rozen] invite tout musicien à donner sa propre interprétation de son œuvre qui devient alors multiple. Indéfiniment renouvelée par chacun, la musique garde de cette façon son caractère éphémère et immatériel dont la création plastique ou graphique offre une vision mais non une notion. Rozen n’aurait-il pas ainsi trouvé l’art de rester éternel ? »
analyse Christine Laloue, conservatrice au Musée de la musique dans « Félix Rozen au Musée de la musique », en 2021.
Opus incertain est une commande de Jean-Yves Bosseur pour l’ensemble Intervalles. Félix Rozen la décrit ainsi : « Composée pour six instruments, cette œuvre dure 9 minutes…
Opus incertain est une commande de Jean-Yves Bosseur pour l’ensemble Intervalles. Félix Rozen la décrit ainsi : « Composée pour six instruments, cette œuvre dure 9 minutes divisées en tanches de 15 secondes. Chaque planche constitue une séquence égale à 1 minute. En tête de l’album [une édition originale tirée à 47 exemplaires dont 8 exemplaires signés et numérotés] se trouve une sérigraphie qui est le résultat de la superposition des 9 séquences ou minutes. »
« Opus incertain marque le début d’une recherche délibérée à l’intersection de la musique et de la peinture »,
écrit Gérard Sourd dans les Nouvelles de l’Estampe.
« Le rapport entre les arts est essentiel pour Rozen car “peindre, c’est mettre en musique ses sentiments”. Inscrite dans la matière, sa musique n’est cependant pas figée car elle ne s’arrête pas au niveau de sa création individuelle. [Rozen] invite tout musicien à donner sa propre interprétation de son œuvre qui devient alors multiple. Indéfiniment renouvelée par chacun, la musique garde de cette façon son caractère éphémère et immatériel dont la création plastique ou graphique offre une vision mais non une notion. Rozen n’aurait-il pas ainsi trouvé l’art de rester éternel ? »
analyse Christine Laloue, conservatrice au Musée de la musique dans « Félix Rozen au Musée de la musique », en 2021.