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« Ces documents souvenirs, cette « Galerie du Hasard » sont les résultats d’un long travail sur la mémoire, cette mémoire si importante aux yeux de l’artiste pour les générations futures. Par sa vision tragique, tendre, ironique, parfois bouffonne de la vie en général, Rozen nous offre une série de portraits photographiques que nous ne sommes pas prêts d’oublier : le regard porté vers l’infini d’André Masson à la fin de sa vie, les mimiques d’Antonio Saura, de Jean Messager, la vision d’un Francis Bacon semblant vouloir surgir d’un de ses propres tableaux, la souffrance profonde dans le beau regard de Nancy Spero… Dans cette chronique du temps qui passe, dans ce milieu qui est le sien, Rozen apparaît comme un portraitiste bien différent des autres, car il ne flatte pas son sujet, il en saisit, souvent à la sauvette, le regard, un moment de joie, un geste fugitif, sans utiliser d’artifice, sans aucune recherche d’esthétisme. En toute liberté, il utilise le noir et le blanc ou la couleur. Comme tous les artistes, Rozen est avant tout attentif à la vie et l’on sent en regardant ses clichés, son bonheur, sa jubilation d’avoir réussi à saisir tous ses… ces précieux instants. »
Hélène Véret, responsable du bureau parisien du magazine LIFE. Extrait d’un texte d’accompagnement de l’exposition « Rossini expose Rozen », 2001.
Le Fonds Rozen de la Bibliothèque Kandinsky détient plus de 200 de ces portraits photographiques d’artistes.
« Ces documents souvenirs, cette « Galerie du Hasard » sont les résultats d’un long travail sur la mémoire, cette mémoire si importante aux yeux de l’artiste…
« Ces documents souvenirs, cette « Galerie du Hasard » sont les résultats d’un long travail sur la mémoire, cette mémoire si importante aux yeux de l’artiste pour les générations futures. Par sa vision tragique, tendre, ironique, parfois bouffonne de la vie en général, Rozen nous offre une série de portraits photographiques que nous ne sommes pas prêts d’oublier : le regard porté vers l’infini d’André Masson à la fin de sa vie, les mimiques d’Antonio Saura, de Jean Messager, la vision d’un Francis Bacon semblant vouloir surgir d’un de ses propres tableaux, la souffrance profonde dans le beau regard de Nancy Spero… Dans cette chronique du temps qui passe, dans ce milieu qui est le sien, Rozen apparaît comme un portraitiste bien différent des autres, car il ne flatte pas son sujet, il en saisit, souvent à la sauvette, le regard, un moment de joie, un geste fugitif, sans utiliser d’artifice, sans aucune recherche d’esthétisme. En toute liberté, il utilise le noir et le blanc ou la couleur. Comme tous les artistes, Rozen est avant tout attentif à la vie et l’on sent en regardant ses clichés, son bonheur, sa jubilation d’avoir réussi à saisir tous ses… ces précieux instants. »
Hélène Véret, responsable du bureau parisien du magazine LIFE. Extrait d’un texte d’accompagnement de l’exposition « Rossini expose Rozen », 2001.
Le Fonds Rozen de la Bibliothèque Kandinsky détient plus de 200 de ces portraits photographiques d’artistes.