Varsovie

Posted on:

Comme il l’a raconté à l’occasion de son exposition « Portraits photographiques et imaginaires », au Centre d’Art Contemporain « L’entrepôt », à Uzès, en 2001 : c’est à la disparition de son frère, Karl [en 1944] que Félix Rozen trouve « un autre regard sur la vie et la mort ». Il hérite de son appareil (copie de Leica) et s’inscrit vers l’âge de 12 ans à l’atelier-photo de son école.

Il a 24 ans lorsqu’il saisit cette Pologne du début des années 60.

Tokyo

Posted on:

« Vœux, Miroirs, Repos, tels sont les titres que Félix Rozen a donné aux admirables photos qu’il rapporte d’un Japon singulièrement présent dans la chaleur, l’emportement chromatique et la générosité d’une inspiration toute picturale. Il faut rappeler les grandes gouaches abstraites de ces photos qui nous entraînent dans un Japon contemporain et légendaire pour comprendre ce qui unit l’objectif du photographe et celui du peintre : une chaleur passionnée pour les êtres, pour les choses et pour l’être des choses ».

Marcelin Pleynet à l’occasion de l’exposition « Fenêtre sur le Japon » chez Central Color, en 1985.

New York

Posted on:

En 1982, Félix Rozen tire, à partir de ces photos, 18 sérigraphies qui constitueront la publication, chez Borgen, à Copenhague, de « New York New York (Impressions from the city that never sleeps) », une édition de 300 exemplaires et 35 épreuves signées et numérotées par l’artiste. Ce portfolio est accompagné d’un texte de Uffe Harder qu’André Laude, en 1975, dans Le Monde, avait qualifié de poète danois « essentiel à sa génération ».

Artistes

Posted on:

« Ces documents souvenirs, cette « Galerie du Hasard » sont les résultats d’un long travail sur la mémoire, cette mémoire si importante aux yeux de l’artiste pour les générations futures. Par sa vision tragique, tendre, ironique, parfois bouffonne de la vie en général, Rozen nous offre une série de portraits photographiques que nous ne sommes pas prêts d’oublier : le regard porté vers l’infini d’André Masson à la fin de sa vie, les mimiques d’Antonio Saura, de Jean Messager, la vision d’un Francis Bacon semblant vouloir surgir d’un de ses propres tableaux, la souffrance profonde dans le beau regard de Nancy Spero… Dans cette chronique du temps qui passe, dans ce milieu qui est le sien, Rozen apparaît comme un portraitiste bien différent des autres, car il ne flatte pas son sujet, il en saisit, souvent à la sauvette, le regard, un moment de joie, un geste fugitif, sans utiliser d’artifice, sans aucune recherche d’esthétisme. En toute liberté, il utilise le noir et le blanc ou la couleur. Comme tous les artistes, Rozen est avant tout attentif à la vie et l’on sent en regardant ses clichés, son bonheur, sa jubilation d’avoir réussi à saisir tous ses… ces précieux instants. »

Hélène Véret, responsable du bureau parisien du magazine LIFE. Extrait d’un texte d’accompagnement de l’exposition « Rossini expose Rozen », 2001.

Le Fonds Rozen de la Bibliothèque Kandinsky détient plus de 200 de ces portraits photographiques d’artistes.